Un rapport enterré pendant plusieurs mois par la Commission européenn
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Ndlr : Sans blague? Rien de nouveau donc, c’est exactement ce qu’on dit depuis bientôt 25 ans qu’on a commencé l’hystérie des biocarburants. Il y a des cas d’espèce où ils sont utiles, en particulier en Amazonie, lorsque les tracteurs travaillent très loin des grands centres, ce qui rend le carburant onéreux en raison du transport alors les fermes produisent elles-mêmes leur carburant. Mais hormis ces cas spécifiques, il n’a rien pour lui. La chose est assez simple à comprendre : pour faire rouler une voiture un an (donc voiture moyenne de l’utilisateur moyen durant une année à kilomètrage moyen avec une utilisation moyenne) il faut environ 10 hectares, grosso modo la surface d’un puits de pétrole, qui en fait rouler 200’000. Et même avec les résidus agricoles je ne suis pas d’accord, parce que de transformer les tiges du maîs ou du tournesol en esther, c’est de la matière organique à enfouir en moins dans le champ, donc de l’engrais chimique en plus à répandre. Et la fabrication de l’engrais chimique, outre la pollution qu’il représente, il faut une énergie gigantesque pour sa production et en transport. Et ça sans compter que l’engrais chimique n’amende pas les sols. Moins il y a de matière organique, plus le sol s’érode et plus il faut une agriculture polluante pour produire sur le sol mort. Le biocarburant surfe sur le délire hystérique de la population de basculer dans la transition écologique ou énergétique. Or s’il est vrai qu’il y a péril en la demeure, que c’est très urgent, ce n’est pas de faire n’importe quoi n’importe comme pourvu qu’on le fasse qui va permettre cette évolution qui ne se produira de toute façon que consécutivement à la transition sociétale dont découlent toutes les autres. http://thierrycurty.fr/le-climat-impose-la-transition-societale-cest-une-question-de-survie-pour-lhumanite/