Des sociétés ont racheté des bunkers de l’armée suisse pour stocker l’or d
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Ndlr : C’est ça les fameuses « PME » dont tout le monde parle sur lesquelles la Suisse repose. Quand on attaque la Suisse sur le fait qu’elle vit de l’argent du crime et de la fraude mondiaux grâce au secret bancaire, on nous rétorque que ce n’est qu’une croyance, qu’en réalité elle vit de son tissu de PME. …Oui, de PME qui vivent grâce au secret bancaire. Des tas et des tas de prestataires, offrant des tas de services : commerce international, import-export (trafics en tous genres, quoi, trafic de devises comme les 100 milliards du Vatican, blanchiment d’argent via le système de santé ou le sport, transitaire d’activités illégales comme l’affaire des vedettes de Taïwan, stockage sécurisé (de tout et n’importe quoi), gestion offshore, etc…etc…etc… A Genève, il y en a des rues entières, ici un avocat spécialisé dans l’ouverture de sociétés offshore, là un transitaire spécialisé dans la réexportation (on exporte vers la Suisse, puis on réexporte vers les pays avec qui on a pas le droit de faire des affaires). Certains immeubles sont couverts de jolies plaques dorées sur plusieurs mètres et plusieurs colonnes… Il faut le savoir, avant qu’elle n’instaure le secret bancaire, entre-deux guerres, la Suisse était le pays le plus pauvre d’Europe. Les suisses émigraient pour aller chercher fortune en France pour nourrir leurs familles. Dans l’Est, c’est gavé de français qui sont en réalité des suisses dont les arrière-grand-parents ont émigré, chassés par la misère. La Suisse est un des chancres de l’ultracapitalisme. Un refuge qui permet de réaliser certaines transactions sans lequel elles ne seraient pas possibles, tout simplement parce qu’alors leurs auteurs ne sauraient que faire de l’argent. Tant qu’elle n’aura pas été combattue jusqu’à être mise au pas, la nouvelle économie ne pourra pas s’installer. La Suisse est un des plus grands dangers pour le monde ! Et si de la mettre au pas la met dans la merde, ce n’est pas grave, elle entrera dans l’UE, comme prévu, en 2020, 2025 au plus tard. Mais il faut appuyer sans férir.