Les études scientifiques qui s’accumulent depuis 15 ans confirment que l’agriculture biologique prendra une importance croissante au 21e siècle.
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Ndlr : Il faut bien comprendre que le « bio » n’est pas ce que nous connaissons aujourd’hui, ce n’est pas simplement « une agriculture sans pesticides ». Non, le bio, c’est une agriculture high-tech, qui fait appel à de nouvelles sélections et de nouvelles techniques de culture. Le bio actuel, pour l’essentiel, ne vit que grâce à l’agriculture traditionnelle qui mène une lutte massive et incessante contre les ravageurs. Si on interdisait les pesticides du jour au lendemain, les rendements s’effondreraient avec parfois des récoltes perdues. De fait, le bio qui peut nourrir le monde est non pas une agriculture sans pesticides, mais une agriculture capable de s’en passer, ce qui fait une nuance considérable. D’autre part, dans l’avenir, la part agricole de l’alimentation humaine ne va cesser de se restreindre. Les protéines et les aliments synthétiques seront de plus en présentes dans les assiettes. Enfin, c’est sans compter qu’avec le transhumanisme les corps modifiés vont se nourrir de plus en plus d’électricité. Déjà aujourd’hui lorsqu’un athlète doit se faire amputer d’une jambe, il se fait amputer l’autre pour récupérer ses performances et être mieux équilibré. Or des prothèses n’ont pas besoin de sucre ni de protéines pour fonctionner. Demain, des gens équipés de membres bioniques, pour diverses raisons, accident, maladie, malformation congénitale, peu importe, éventuellement avec un coeur artificiel ou des poumons artificiels, n’auront plus besoin de beaucoup de calories pour fonctionner.