ADEME : Bilan transversal de l’impact de l’électrification par segment

ADEME : Bilan transversal de l’impact de l’électrification par segment

On me sort continuellement le rapport de l’ADEME de 2012 où ils parvenaient à la conclusion que si le mix énergétique alimentant la voiture électrique n’était pas décarboné, elle n’apportait aucun bénéfice, voire émettait plus que la thermique. Un rapport évidemment absurde puisque la voiture électrique ne consommant pas plus d’électricité que la thermique, elle ne consomme simplement pas de pétrole en plus, elle est tout bénéf en toutes circonstances, même si l’électricité est produite avec du charbon. Dans le précédent rapport ils s’étaient contentés d’observer combien d’énergie absorbait la voiture électrique, sans mettre au bilan l’énergie économisée sur la thermique qu’elle remplace. Depuis ils ont un peu corrigé le tir et sont bien plus éloquents. Donc non, une bonne fois pour toutes, la voiture électrique n’émet pas plus ou autant ou pas beaucoup moins que la thermique. La voiture électrique émet BEAUCOUP MOINS de carbone que la thermique. Comme sa fabrication est légèrement plus émissive que la thermique, il lui faudra parcourir 30’000 km pour amortir ce surcoût d’énergie grise. Mais l’espérance de vie moyenne actuelle d’une voiture est de 170’000 km. Et donc ça fait que même avec la norme actuelle, à durée de vie équivalente, la voiture électrique aura été bien plus écologique, n’émettant quasiment rien, durant 140’000 km. Mais en réalité une voiture électrique a une espérance de vie au moins le double d’une thermique. A 300’000 km une voiture électrique commence à peine à vieillir, on ne lui a pas encore remplacé les disques de freins avant ni les freins arrière. On vient de lui changer les plaquettes avant pour la première fois qui sont encore comme neuves.

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