La Commission européenne a présenté récemment son rapport annuel sur « l’Union de l’énergie ». Si dans l’ensemble « on prend la bonne direction » comme l’a déclaré son vice-président, Frans Timmermans, la plupart des Etats ont encore « du pain sur la planche » pour atteindre les objectifs qui leur étaient assignés. Parmi les pays épinglés pour leur retard, la France est montrée du doigt à plusieurs reprises dans le rapport. [Lire plus…]
Ndlr : Et le fait que la France soit un pays si nucléaire n’y est pas étranger. Nous avons là une énième preuve du fait que le nucléaire compromet la transition énergétique. Parce que l’interconnexion européenne revient à la décentralisation de la production énergétique et donc c’est contraire aux intérêts du nucléaire. Alors que l’interconnexion est la base du smart grid, le socle de la transition énergétique. C’est facile à comprendre, si les ENR représentent une part significative et que l’interconnexion européenne fournit de l’énergie d’ailleurs, le nucléaire est moins sollicité, donc moins nécessaire, donc moins pertinent… donc le nucléaire n’est pas d’accord et phagocyte le marché en gênant par tous les moyens le déploiement des ENR.
Et tous les moyens sont bons : bobards sur les avantages du nucléaire qui sont soit moindres soit inexistants et négation des inconvénients qui eux sont vrais. Bobards sur les ENR par des approximations, des poncifs récurrents, des assertions arbitraires. Des manigances commerciales visant à briser les chaînes de fabrication, comme EDF l’a fait avec l’hydrolienne de Paimpol où voyant que ça marchait ils ont pondu un rapport bidon et détruit l’industrie de fabrication, etc.. .