Une flexisécurité à la française : on y vient enfin ou on en revient déjà ?

Une flexisécurité à la française : on y vient enfin ou on en revient déjà ?

L’association France Digitale, représentant les startups et de
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Ndlr : La « flexisécurité », c’est le terme politiquement correct choisi pour « totale précarité ». On soumet l’individu à la pression de la société pour le contraindre au travail par tous les moyens plutôt qu’évoluer et lorsqu’il n’en a plus on le sanctionne par de la répression et de l’oppression. Et l’intégralité du discours dans cette tribune ce n’est que ça à tous les étages, même s’il précise bien qu’il faut se garder de l’amalgame. Entre le droit de licencier sans cause, la limitation des droits au chômage « pour maîtriser les coûts », etc…   Il faut vraiment oser pour considérer qu’il s’agit d’une « modernisation », alors que ce n’est qu’une TRES VIOLENTE régression sociétale.  Et il insiste bien sur le fait que les futurs salariés sont des OBJETS, des MACHINES, qu’il faut PROGRAMMER TRES TOT : « Dès la maternelle, il est impératif d’inculquer à nos jeunes des pédagogies leur permettant d’apprendre à apprendre. »  …Avec Macron, au point qu’il transfère le financement du chômage sur la CSG pour pouvoir taper sur la gueule des chômeurs sans qu’on puisse lui rétorquer qu’ils ont cotisé pour ça et que ça devienne un droit général qui nécessite d’être protégé.   Donc si on arrive enfin, c’est qu’on est des cons et si on en revient déjà, c’est qu’il serait temps de comprendre que l’emploi c’est terminé et que le chômage est une bonne chose si on l’exploite comme tel au lieu d’en faire un instrument d’esclavage.  De redonner du travail aux jeunes ne changera rien à leur situation par rapport à leurs parents, ils seront plus soumis au système, contraint par lui, mais plus pauvres, parce que ce que prépare Macron, c’est la paupérisation.   « Pour la génération de mes enfants (les fameux Milléniaux) il va s’agir de multiplier les parcours de vie : changer plusieurs fois de métiers ou de statuts, intégrer l’entreprise, en ressortir, y revenir, se former etc. »   Non, les millennials n’auront pas d’emploi, c’est terminé ça… peut-être à vision 20 ans, mais après ça va changer. Et il en rajoute : « Et si on liait la question du droit à un revenu universel à celle du devoir de se former tout au long de sa vie ? … On éviterait alors le débat stérile sur le risque de créer une société d’assistanat »   N’ayons pas peur des mots, ce type est un salaud !

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