Depuis sa création, Tesla a accumulé les années de pertes. Et pourtant, malgré la récente chute de l’action, la valeur en Bourse du constructeur de voitures électriques reste très supérieure à celle de nombreux poids lourds de l’auto, dénonce notre chroniqueur Georges Nurdin, économiste, consultant international essayiste et écrivain. [Lire plus…]
Ndlr : Il a clairement raison, un excellent article. Il y aura les évolutions technologiques. Tout ce qui existe chez Tesla est organisé autour du lithium et la tôle, qui n’ont d’avenir ni l’un ni l’autre.
Autrement dit, pour avoir l’agilité, il faudra l’argent. Si Tesla n’a pas été rentable à ce moment-là, jusqu’où les investisseurs vont brûler du fric pour produire inutilement des voitures ?
Dans dix ans d’ici, toutes les gigafactory de Tesla seront totalement obsolètes et les chaînes de fabrication devront être remplacées intégralement pour remplacer l’acier par la fibre de carbone et les batteries par des systèmes plus efficaces, sans lithium. Il faudra donc surinvestir sur tous les investissements consentis jusque là.
Pour Tesla, c’est une course contre la montre, si l’entreprise n’est pas rentable d’ici à ce qu’il faille évoluer, ce sera terminé. Mais Musk a démontré qu’il en avait conscience en créant sa gigafactory en Chine où en réalité il ne s’attaque pas au marché chinois, mais se prépare à disposer de la ressource industrielle nécessaire pour évoluer.