L’Insee le confirme, la reprise économique est bel est bien là. Mieux encore, elle est plus soutenue que prévue. La croissance devrait s’établir autour de 1,8%, au-dessus des prévisions du gouvernement.
[ Lire plus… ]
Ndlr : Une fois encore, dans un système qui devrait s’automatiser et s’ouvrir vers vers de nouvelles couches socio-économiques plutôt que s’accrocher comme une moule à son rocher, les salaires sont la variable d’ajustement du système marchand. En automatisant, non seulement les entreprises deviendraient de facto plus compétitives, mais l’économie en elle-se verrait redynamisée par le déploiement de l’industrie des robots de pointe, mais aussi par la libération de l’humain du travail qui deviendrait alors une nouvelle ressource socio-économique. Non seulement la transition sociétale est souhaitable, mais elle est la seule voie plausible, l’autre étant l’actuelle qui ne peut mener qu’à une précarisation et une paupérisation constantes. Dans les prochaines années cet effet va s’amplifier et alors que déjà que le revenu médian est inférieur d’au moins 1/5 de ce qu’il devrait être, son augmentation va ralentir de plus en plus pour tendre vers la stagnation malgré la croissance, les deux courbes creusant l’écart. En persistant dans cette voie sans issue, on dissocie de plus en plus les revenus des individus des revenus des entreprises, creusant l’inégalité avec une issue inéluctable à la fin dans un système où les clients finissent par ne plus avoir les moyens de l’être.