En Normandie, une route solaire au banc d’essai

En Normandie, une route solaire au banc d’essai

Ségolène Royal doit inaugurer, jeudi, un tronçon routier recouvert de panneaux photovoltaïques. Un projet sans précédent au monde par sa taille.
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Ndlr : J’adore ce produit, j’adore cette invention, mais je me pose toujours des questions sur sa pertinence. Le concept est génial, mais nous avons déjà toutes les toitures à couvrir avec des panneaux mieux exposés et plus fragiles mais plus efficaces. Si on me donne 200€ par an pour exploiter ma toiture, qui fait quand même plus de 300m³, en dédommagement des inconvénients des visites de techniciens, je la mets à disposition de n’importe quelle boîte qui voudra la couvrir de panneaux solaires et en assurer l’étanchéité.   Imaginons qu’une entreprise assume la couverture des maisons en échange d’exploiter la surface pour la production d’énergie. Celui qui bâtit ou rénove sa maison assume jusqu’à la sous-couverture, le lambourdage, lattage et couverture sont à la charge de l’entreprise qui choisit la technique qu’elle souhaite pour ça. Ensuite, c’est elle qui assure l’entretien de la couverture et donc l’étanchéité. Le gain est considérable pour le propriétaire. Il économise pour une toiture de 100m² au bas mot 30’000€ plus 5’000€ d’entretien et environ 200€ par an sur l’assurance habitation dont la part concernée par la toiture (dégâts d’eau par la toiture, dégâts à la toiture, dégâts aux tiers de la toiture) soit un total de 40’000€ sur 25 ans qui rendent son plan de financement quand même considérablement plus favorable et donc stimulent le marché immobilier en contribuant à abaisser d’environ 15% le prix du pavillon familial moyen.   Pour l’Etat, il n’y a plus de subventions, plus de production d’énergie écologique, un secteur immobilier plus dynamique et même une amélioration de l’habitat puisque les propriétaires bénéficiant de ces plans couverture ont une meilleure toiture que s’ils devaient s’en occuper eux-mêmes, étant entretenue par une entreprise qui a plus de moyens et de capacité de le faire, d’autant qu’elle est contrainte par son assurance professionnelle pour éviter des problèmes puisqu’elle est responsable.   Et si maintenant cette entreprise en question est une coopérative et que les parts sont détenues par les propriétaires eux-mêmes, cela signifie qu’ils encaisseront des dividendes sur la revente de l’énergie produite par les installations détenues par la coopérative, qui leur permettront de réduire leur facture énergétique en plus d’optimiser leur plan de financement immobilier.   Et après imaginons que ces coopératives possèdent toutes des actions des autres coopératives et qu’elles s’organisent pour que les pics de consommation ne soient pas tous en même temps sur une zone donnée de sorte qu’elles peuvent se revendre leurs surplus, nous avons un smartgrid très dynamique économiquement.

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