Condamné pour un « J’aime » sur Facebook, une première en Suisse

Condamné pour un « J’aime » sur Facebook, une première en Suisse

Le quadragénaire qui avait cliqué sur « J’aime » sur une publication Facebook, taxant le défenseur des animaux Erwin Kessler d’antisémite et de raciste, a été condamné à Zurich à 40 jours-amende de 100 francs avec sursis.
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Ndlr : Je trouve normal de condamner les gens qui valident la diffamation, il serait même plus que temps.  Kessler, dans le passé, n’avait quand même fait que se montrer virulent sur l’abattage casher et donc avait attaqué les juifs sur leur religion, ça ne signifie peut-être pas fondamentalement qu’il soit raciste. C’est juste que son combat pour la protection des animaux l’a mené à un comportement raciste envers une ethnie religieuse, sans plus.  Je considère aussi que l’abattage halal et casher est absolument scandaleux, nous n’avons pas à tolérer que de pauvres bêtes soient maltraitées pour des croyances mystiques. Mais on ne peut pas pour autant incriminer personnellement pour cela les victimes des religions qui ont ces pratiques. C’est la religion qui doit se remettre en cause, pas les individus, évidemment.  Donc, fondamentalement, Kessler est possiblement un mec bien et celui qui a été condamné, une de ses victimes offensées qui s’est vengée en lui refusant son droit à l’oubli.  Tout ceci nous amène à devoir réfléchir à nos actes et à considérer qu’ils ne sont pas anodins. Quand vous avez quelqu’un qui insulte quelqu’un sur Facebook et que vous likez, c’est que vous êtes d’accord avec cette personne. Et plus vous êtes nombreux à liker l’insulte et plus l’auteur du commentaire est validé et plus la victime est insultée.

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