Allemagne : ils voulaient accéder au Facebook de leur fille décédée, la justice leur dit non

Allemagne : ils voulaient accéder au Facebook de leur fille décédée, la justice leur dit non

Les parents d’un ado décédée ne pourront pas accéder aux contenus postés par leur fille sur le réseau social.
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Ndlr : Ce n’est pas la première fois que je partage un cas comme celui-là, j’y suis assez sensible. Je me dis que si mon enfant mourrait, je voudrais récupérer les informations le concernant.  L’argument des parents qui qualifient le compte Facebook est parfaitement valide à mon sens, c’est un journal intime en ligne, quelque part.  …Mais l’argument de la justice est valide aussi, parce qu’il est vrai qu’un journal intime n’est pas interactif, ses interlocuteurs lui ont parlé en ne pensant pas que ça viendrait pas accessible à quelqu’un d’autre, en particulier en message privé.  Imaginons que les parents découvrent qu’elle avait annoncé ses intentions à quelqu’un, qui n’a rien fait pour l’empêcher, les parents seraient-ils légitimes à déposer plainte sachant que le secret de la correspondance a été violé ?  D’un autre côté, s’il s’agissait d’un journal intime physique, qu’elle ait inscrit des informations confidentielles à propos de quelqu’un d’autre dedans ? N’est-ce pas pareil ?  Imaginons que les parents trouvent le journal intime de leur fille et qu’ils lisent : « j’ai dis mes intentions à Fabrice, il a tenté de m’en empêcher, mais je lui ai dis que j’étais déterminée puis on a coupé pour éviter d’en rajouter ». Fabrice n’a évidemment rien fait, il n’a averti ni la Police ni les parents, les parents sont-ils légitimes à déposer plainte  pour non-assistance à personne en danger ?

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