Brexit : l’économie britannique s’est-elle vraiment effondrée ?

Brexit : l’économie britannique s’est-elle vraiment effondrée ?

Explosion du chômage, récession, effondrement de la livre sterling… Il y a un an, les opposants à une sortie de l’UE promettaient un cataclysme économique pour le Royaume-Uni. Franceinfo s’est penché sur ces prédictions alors que des législatives ont lieu jeudi.
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Ndlr : Mais pas « effondrée » enfin… elle ne va pas s’effondrer. C’est juste qu’il y aura UN PETIT PEU MOINS de croissance, une sensible hausse des prix, une augmentation du déficit budgétaire avec un retard du retour à l’équilibre significatif, mais c’est en dixièmes. Le Brexit ne sera pas positif, point. Cela dit, si la perte ne représente que 3 ou 4 milliards par an, sur le PIB de 2300 milliards, qui va assumer cette perte ? Plutôt les riches ou plutôt les miséreux de Manchester, Brighton ou Liverpool ?  Quoi qu’il en soit, ça ne signifie pas que le Royaume-Uni va disparaître dans les flots.   Il n’en reste pas moins que ke Brexit n’a pas encore eu lieu et que déjà la Livre a perdu 15% et les prix ont monté. Le déficit budgétaire a augmenté de 30% alors qu’il était déjà très élevé, au point qu’ils ont renoncé au retour à l’équilibre en 2020. L’endettement s’accélère alors qu’il est aussi élevé que celui de la France. Le pays connaît une belle croissance, mais 30% inférieure à celle envisagée avant le vote et elle va baisser encore. Le secteur automobile, qui était florissant, connaissant un nouvel âge d’or, est sinistré.   Enfin, pour ce qui est du chômage, on rappellera que le RU connaît l’esclavage. Les chômeurs, pour percevoir leur pitance ridicule, doivent travailler un mois gratuitement tous les six mois et les contrats 0 heures abondent.  Forcément, une telle flexibilité du travail facilite l’activité économique. On l’a toujours dit que la totale activité était possible grâce à la totale précarité. Du coup, le fait que le RU n’ait que 4.6% de chômage ne signifie pas qu’il va bien, mais qu’il chie sur la gueule du peuple sur l’autel de performance économique (qui n’est d’ailleurs de toute façon pas si brillante malgré tout), comme le dit le Guardian : https://www.theguardian.com/business/2017/may/31/uk-comes-bottom-of-the-g7-growth-league-as-canada-takes-the-lead c’est tout.

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