C’est une bombe à retardement. La mutation du travail est une «révolution» à laquelle il est urgent de s’adapter, s’alarme l’OCDE, l’Organisation pour la coopération et le développement économique. D’ici quinze à vingt ans, l’automatisation entraînera «la disparition de 14 % des emplois actuels». Et 32 % de postes supplémentaires seront «profondément transformés».En résumé, un emploi sur deux n’aura plus rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui, prévoit le rapport «Perspectives de l’emploi 2019». Or, le monde est loin d’être préparé à cette mutation. [Lire plus…]
Ndlr : En réalité, ce sera beaucoup plus. Ces chiffres sont écrits par des gens qui espèrent que ce ne sera pas plus et tordent les résultats pour éviter qu’ils ne leurs fassent peur. Mais d’ici-là la technologie aura considérablement évolué et c’est tant mieux, parce que la disparition de l’emploi n’a que des avantages, sociaux et sociétaux. C’est le travail qui est la cause de l’inégalité, de la misère, de la souffrance et, au-delà, de la pollution. Ce n’est pas la croissance qui pollue, mais l’emploi. Une société avec moins d’emplois permettra d’avoir une production plus propre, plus technologique, plus rentable dans une société plus équitable.
Franchement, quel intérêt de faire travailler la population par principe ? Un français sur cinq ne sait pas pourquoi il travaille, mais ça c’est pour ceux qui ont compris. En réalité, c’est au moins un sur deux qui perd son temps inutilement en emploi. La vie est courte et il vaudrait bien mieux pour tout le monde qu’elle serve à quelque chose d’utile plutôt qu’à travailler dans le seul but de prendre la place d’une machine : http://www.lefigaro.fr/decideurs/emploi/un-francais-sur-cinq-ne-percoit-ni-le-sens-ni-l-utilite-de-son-emploi-20190429