Un ancien patron de McDo préfère les robots à un Smic plus élevé

Un ancien patron de McDo préfère les robots à un Smic plus élevé

Ed Rensi, qui fut président de McDonald’s jusqu’en 1999, prévient que les chaînes de fast food n’hésiteront pas à automatiser leurs cuisines si les salaires minimum à verser aux salariés devaient augmenter. Est-ce tenable ?
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Ndlr : Et il a raison, il ne faut pas lire ce propos sciemment provocateur au premier degré. Ce n’est pas que ce gars est un esclavagiste, mais qu’au contraire il a conscience de la valeur du travail fourni dans un fast food.  Soit les salariés sont de la chair à canon, des outils à produire et dans ce cas, il n’y a pas de raison de leur donner un bon salaire pour faire un boulot de merde comme à MacDo, on les exploite pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire rien. …Soit la société évolue et décrète que les humains ont d’autres fonctions et que les robots peuvent faire ces boulots de merde.  Parce que, soyons clairs, pour souhaiter à quelqu’un de se trouver un pareil boulot, il faut vraiment détester l’humanité.  Et ça, c’est à la société de le décider, pas aux entreprises de s’adapter pour faire de leurs salariés ce qu’ils ne sont pas. Vous pourrez donner autant de dollars à l’heure que vous voudrez à un péquenot qui remplit ses sachets de frites, ça ne fera pas de lui un Homme pour autant, tout au plus un outil de production de luxe dont on espère qu’il casse bien vite pour pouvoir le remplacer par plus efficient et moins cher.  Et si on réfléchit comme ça, on comprend que l’instrument qui met les frites dans un sachet, humain ou pas, ben ce n’est qu’un robot.  Et ce d’autant que d’un point de vue économique, d’augmenter le SMIC n’a aucune incidence sur le pouvoir d’achat. Ca augmente les charges des entreprises, qui du coup augmentent leurs tarifs, donc on gagne plus, mais ce qu’on paie avec coûte plus cher…  Ce qui est humainement efficace économiquement, c’est la « valeur travail », c’est-à-dire la prestation qu’un individu fournit qu’un robot ne peut pas fournir, une prestation donc rare et chère, dite de « forte valeur ajoutée ».  Autrement dit, une fonction plus élevée dans la société pour l’Homme que celle de robot ensacheur de frites.

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