Les radars sont très efficaces pour renflouer l’État, moins pour réduire le nombre de victimes.
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Ndlr : Depuis des années je disais que tout d’abord, sous le seul effet de la prise de conscience, parce qu’il y avait clairement trop d’accidents, le nombre de morts allait périr. Puis qu’avec le durcissement, l’effet se ralentirait, jusqu’à devenir nul, quelles que soient les mesures prises… puis que le nombre de morts augmenterait. Il est clair qu’outre le fait que la vitesse est largement moins responsable que prétendu dans le nombre d’accidents, la baisse du nombre de morts provient plus de l’évolution des véhicules et d’une certaine prise de conscience lors de l’activation de la Sécurité routière en tant que « grande cause nationale » par Chirac. Avant, on roulait à tombeau ouvert, bourrés comme des vélos, dans des véhicules déglingués, qui ne tenaient pas le pavé, avec des pneus lisses, sans freins… Le radar ne devait être que symbolique de la Sécurité routière, il est devenu une machine à jackpot pour l’Etat et un symbole de la répression qui induit que les conducteurs n’en ont plus rien à foutre, puisque de toute façon ils se feront prendre un jour. Moi, en tous cas, je m’en fous de tout, royalement. Qu’on me retire le permis, je m’en tape. Qu’on m’attrape sans permis, je m’en tape aussi. Qu’on me mette en prison pour récidive, je m’en tape toujours. On veut criminaliser l’honnête homme que je suis ? Très bien, ça me va ! Si la société considère que c’est intelligent, grand bien lui fasse. J’y vis, je n’y peux pas grand-chose, alors je subirai. Mais alors il va quand même falloir le dire clairement, savoir une fois pour toutes dans quel type de société d’oppression nous voulons vivre. Pour moi, aujourd’hui, un gendarme ou un policier au bord de la route pour contrôler la vitesse, c’est un ennemi, il n’est plus un agent des forces de l’ordre, mais un agent au service de l’oppresseur. Aujourd’hui, c’est très simple d’avoir moins de morts : il suffit de le demander à la population, de stopper cette traque menée aux automobilistes en supprimant les radars mobiles et la moitié des radars fixes, en les installant plutôt dans les zones accidentogènes plutôt que les lignes droites faites pour la vitesse qui rapportent bien. En appliquant ce principe d’empathie très simple, je garantis que nous aurions mille morts de moins dès la première année.