Attention danger ! Si, comme le craignent les experts, l’ex-Empire ottoman sombrait dans la récession, il pourrait reconsidérer sa position sur les migrants., L’économie turque ? A priori, elle se porte
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Ndlr : Excellent article dans lequel j’ai appris beaucoup de choses. Erdo sait qu’il détient avec le Bosphore et le Détroit des Dardanelles l’ordre mondial dans ses mains. Il s’est rapproché du bloc de l’Est, montrant clairement sa volonté de changer de camp, ce qui serait une catastrophe pour l’Occident qui a européanisé de force l’Ukraine pour que la Crimée devienne européenne pour barrer la route de la Méditerranée aux russes depuis la Mer Noire via la Mer d’Azov par le détroit de Crimée. Et aussi leur faire fermer leur base de Sébastopol, la base militaire russe la plus avancée en territoire européen. Ce qui a contraint Poutine à réagir et l’annexer, L’Occident s’accroche à la Turquie comme une moule à son rocher, parce que l’OTAN y a sa base la plus avancée en Asie et exerce ainsi de facto son influence sur le Bosphore et le Détroit des Dardanelles, passage obligé depuis la Mer d’Azov, puis la Mer de Marmara vers la Mer Egée donnant sur la Méditerranée… et donc la base militaire russe de Tartous en Syrie. Je me demandais ce qui pouvait bien retenir Erdogan qui n’arrête pas de taper du pied, de trépigner. On voit bien qu’il veut s’en aller : « retenez-moi où je m’en vais » et l’Occident lui répond : « on ne veut pas de toi mais on te garde ». Un jeu diplomatique dangereux. J’ignorais à quel point les interactions économiques étaient si profondes. Du coup, Erdogan est littéralement notre prisonnier. S’il s’en va, ça nous fera mal, mais lui c’en est fini de l’économie turque. Diablement intéressant.