Les amoureux des machines vont devoir se faire une raison: le futur des exploitants agricoles ne se dessine pas dans la cabine du tracteur, mais plutôt entre données et parcelles. Les décideurs de demain s’appuieront sur une myriade de capteurs et des compétences poussées. [Lire plus…]
Ndlr : Les exosquelettes exploités en cobots sont juste un moyen de perpétuer l’esclavage, d’éviter d’évoluer. Ca ne se produira évidemment pas, l’automatisation étant capable de répondre à ces tâches que l’humain n’a pas à assumer. Et de lire l’article est intéressant, c’est une vision pas mal je pense.
Clairement, en 2050 les exploitations agricoles seront largement automatisées, avec des robots fonctionnant à l’énergie solaire. Le travail de l’exploitant aura considérablement évolué et les tâches pénibles auront été réduites à l’extrême. L’exploitation se sera diversifiée, produisant de l’énergie, faisant de la vente en circuit court, avec une production plus protéiforme. Cumulant d’autres activités.
Et ça va continuer à s’améliorer au fil du siècle, où l’agriculture perdra progressivement son rôle nourricier essentiel, au gré que l’alimentation synthétique, bien plus équilibrée, adaptée génétiquement aux profils des individus, non contaminée, se développera. L’agriculture ne fournira alors plus qu’une fraction de l’alimentation humaine, de bien meilleure qualité qu’aujourd’hui, occupant bien moins de surface, dans des exploitations bien moins industrielles que ce que nous connaissons aujourd’hui.
L’exploitant sera devenu un technicien gérant un parc de machines autonomes, suivant la qualité environnementale, grâce à l’assistance de labos qui analysent des images satellites qu’ils transmettent à l’ingénieur agronome. L’exploitant sera d’ailleurs le plus souvent un ingénieur agronome lui-même, l’agriculture nécessitant une connaissance de la biologie des plantes et des sols, une maîtrise des outils sophistiqués.