La démographie française et européenne continue d’augmenter en 2017 et 2018, malgré une baisse du nombre de naissance et une hausse du nombre de décès. Une croissance à risque pour l’environnement et la santé publique.
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Ndlr : Toute ma vie j’ai dit ça. Il y a encore deux ans on me soutenait que rien ne permettait de dire que nous étions surpeuplés. Le constat est maintenant fait depuis un certain temps par l’ONU et de plus en plus de chercheurs. Finalement, Malthus avait raison. Pour la mauvaise raison, mais il avait raison. Dûment avertie, l’humanité est parvenue à s’organiser pour lui donner tort, durant un temps. Mais il vient un moment donné où il faut comprendre que s’il est vrai que désormais la Terre pourrait nourrir 12 milliards d’individus, la vie n’est pas faite que de bouffer. Lorsque nous étions deux milliards, les intellectuels s’inquiétaient de la surpopulation. A quatre milliards, on disait que l’humanité était cinglée. A 4.7 milliards, on a dépassé pour la première fois la production annuelle de ressource, dans les années 80. A 6 milliards, on affirmait qu’il n’y aucune raison de penser qu’on est surpeuplés. A 7 milliards on envisageait d’atteindre 10 milliards en 2050. Là on est proches de 8 milliards, on réalise progressivement de manière de plus en plus prégnante que non, ce n’est pas plausible à terme. Après, il y a d’autres paramètres à prendre en compte. Comme le fait que dans l’avenir l’agriculture occupera un rôle de moins en moins important dans le nourrissage de la population, qui aura accès de plus en plus à une nourriture individualisée au profil ADN, bien plus saine. La nourriture naturelle relevant alors du plaisir. Déjà aujourd’hui des millions de jeunes de part le monde ne mangent plus en milieu de journée, ils se contentent d’ingérer une ration alimentaire. Il n’est évidemment ni question d’éliminer qui que ce soit ni de faire subir aux enfants leur naissance en coupant le peu qu’ils rapportent aux parents. Il suffirait qu’au lieu de claironner hystériquement que si notre démographie ne se rétablit pas on ne sera plus que 15 dans 200 ans, alors que l’espérance de vie va en réalité faire un bond, voilà tout. C’est juste une discours à tenir et un comportement à adopter. Là on se bat contre l’infertilité, on fait tout pour que les gens puissent se reproduire en affirmant que c’est indispensable pour nous sauver. …Cessons de dire qu’on est menacés, disons que nous sommes surpeuplés et voilà tout, ça va s’inverser tout seul.