Mathieu Burnel À voir la panique qui s’empare du gouvernement devant le blocage du pays en à peine huit jours de grève, on se dit finalement que ça n’est pas si difficile. Il faut
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Ndlr : Complètement ridicule comme mode de pensée, parce que de gêner la circulation de la création de richesse ne fait que contribuer à l’appauvrissement des déciles inférieurs de la population, en aucun cas des plus riches. C’est comme les embargos économiques sur les pays, comme on l’a fait pour l’Irak, la Libye, la Corée du Nord : plus les gens sont pauvres dans la société, plus ils se privent, mais chez les plus riches, ça ne change absolument rien du tout, ils ne s’aperçoivent même pas d’une pénurie. Plus on bloque et plus on en chie, c’est tout. Mais ça n’impose nullement un rapport de force, les puissants s’en tapent le coquillard, ils ont les moyens d’attendre que ça s’arrête, c’est juste une question de nerfs, parce que les politiques concernés mettent en jeu certaines de leurs ambitions, mais pas même leur carrière politique. Donc s’ils acceptent l’idée de compromettre leurs ambitions, eh bien ils attendent que ça s’estompe et voilà tout. Après, le coût de la grève se répercutera sur les améliorations qui ne se feront pas : pas d’augmentation du RSA, on n’améliore pas la couverture CMU, la prime d’activité pour les travailleurs pauvres augmentera moins, la retraite complémentaire sera figée, l’AAH et l’ASPA n’augmenteront que de quelques centimes, etc…etc…etc… Ce qu’il faut, c’est décider de changer de système, point et sortir ceux qui l’empêchent. Mais là, ce que font les grévistes, c’est juste mettre tout le monde dans la merde, ça ne crée en rien un levier, ça ne donne de la force à strictement personne.