Avec l’arrivée à échéance le 31 octobre de l’accord collectif régissant le
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Ndlr : Moi, ce qui me fait rire, c’est que cette compagnie ait encore des clients. Il y en a qui ont vraiment le goût du risque. Moi qui devient fou quand mon avion à deux heures de retard… je ne risque pas de m’aventurer dans cette compagnie de merde, ça c’est clair. Si encore un seul argument pertinent pour justifier la grève était donné. Mais non, il ne s’agit que de parasites qui cherchent à faire chier, sans plus. Ils ne réclament rien d’important, sinon de maintenir leur prérogatives. C’est un chantage, pas plus pas moins. Ce type de grève remet en cause le droit de grève lui-même, qu’il faudra bien apprendre à modérer d’une manière ou une autre, parce que son rôle est la défense des droits du salarié pas la prise en otage de l’entreprise pour extorquer des avantages indus. Il est vrai que d’un point de vue concurrentiel, il y a une inégalité sur le plan des subventions aux compagnies low-cost et aux aéroports excentrés. Mais sans ces subventions censées amortir l’impact des conséquences de l’éloignement des compagnies low-cost sur les aéroports de campagne, bon nombre feraient faillite, parce qu’ils ne vivent quasiment que de ces compagnies à bas coût. Si leur bas coût n’est plus garanti, la clientèle n’a plus intérêt à aller jusqu’à des aéroports isolés pôur prendre l’avion. Et cela signifierait que cette clientèle, pauvre pour l’essentiel, se déporterait alors sur les grands aéroports internationaux déjà sursaturés. D’un point de vue concurrentiel, c’est sûr que c’est injuste pour AF, ce point ne peut être nié. Entre le fait qu’en tant que compagnie française elle a les charges sociales parmi les plus élevées et le fait qu’elle ne peut bénéficier des subventions dévolues aux compagnies qui exploitent les aéroports éloignés, forcément, c’est inéquitable. Mais ça démontre juste que le fonctionnement d’AirFrance est obsolète, échu, qu’elle est un modèle archaïque inadapté, du XXème siècle, non viable au XXième et voué à disparaître. Ce n’est pas aux charges de baisser pour maintenir AirFrance ni aux compagnies contemporaines de disparaître pour éliminer sa concurrence, non, c’est à AF d’évoluer ou disparaître, évidemment. D’une manière générale, les grévistes d’AF n’obtiennent pour ainsi dire jamais gain de cause et pour cause, c’est tout bonnement impossible, irréaliste et ils n’obtiennent donc que des miettes sans comparaison avec les nuisances de leurs grèves à répétition, du mouron pour les petits avions, qui ne pourront que mener la compagnie aux salariés les mieux payés du monde à la faillite.