Selon les calculs actualisés de l’institut Molinari pour « Le Point », le passage du cap des 1 000 milliards de dette supplémentaire depuis 2017 aura lieu plus tôt que prévu. [Lire plus…]
Ndlr : Il y a à peine plus de deux semaines, le 10 septembre, Bruno Le Maire passait devant le Sénat et il était question de 3100 milliards, je disais alors que la dette ne peut qu’augmenter mécaniquement. Voilà qu’elle est désormais à 3228.4 milliards selon l’INSEE.
A noter qu’il ne s’agit de 1000 milliards que depuis son investiture, la dette est sous sa responsabilité depuis plus longtemps que ça puisqu’il était Ministre de l’Economie de François Hollande dès 2012. Emmanuel Macron aura donc généré rien de moins que 1400 milliards de dette jusque-là…mais ce n’est pas terminé ! Et l’inertie de ce qu’il a mis en place fera que cette explosion se perpétuera loin après lui jusqu’à l’échéance finale sans qu’il soit possible d’y faire quoi que ce soit, sauf à réaliser la transition sociétale de renoncer au modèle économique de création/distribution de richesse par le travail, concept échu au 21e siècle où la production physique humaine n’est tout simplement plus suffisamment porteuse de valeur ajoutée pour assumer les charges d’un niveau de développement sociétal aussi avancé que le nôtre. Et ce n’est pas unique à la France, c’est aussi le cas pour les Etats-Unis, l’Allemagne ou l’Italie, pour ne citer que ceux-là.Même la Chine commence déjà à se confronter au problème alors que son PIBh est 3 fois inférieur au nôtre. Le travail humain a une productivité très limitée. Il ne s’adresse qu’à des productions peu valorisées dans des volumes contraints par ses capacités, c’est aussi simple que ça. Par contre son intelligence porte beaucoup plus loin, voilà pourquoi l’économie du 21e siècle reposera sur l’intelligence collective, la contribution dynamique, la connaissance. Il vaut mieux produire un seul objet dans une fabrication écologique avec une énorme valeur que des quantités d’objets dans un processus industriel polluant sans valeur.