La pandémie a fait chuter la demande de pétrole et de gaz, incitant les majors comme Shell, BP ou Total à accentuer leur virage vers les énergies renouvelables, encore timide aujourd’hui. Elles doivent néanmoins convaincre les investisseurs de la rentabilité de ces nouvelles activités. [Lire plus…]
Ndlr : Il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir le changement. Dans les années 90, je répondais aux esprits chagrins qui se plaignaient que le Protocole de Kyoto n’avait rien changé, que la société mettait toujours 30 ans à évoluer et donc que la finance nécessiterait ce délai. Il y a dix ans je me suis attaqué aux réseaux sociaux et je soutenais mordicus que la finance se réorienterait en 2015. En 2015 elle a entamé brutalement son virage et j’ai alors affirmé que d’ici 2020 nous commencerions à voir le changement, que nous ne reconnaîtrions plus le monde. Nous voyons ce changement. Durant tout ce temps où l’on m’a raillé, moqué, traité de bisounours, je disais qu’en 2030 nous aurions réalisé la transition énergétique. Là, je vous l’affirme, en 2030 nous entrerons dans le 21ème siècle et la société sera très différente. Nous aurons des usines de captage de CO2. Des usines exploiteront cette matière première. Les énergies renouvelables se seront massivement déployées, en particulier grâce aux pétroliers qui auront réorienté leurs activités alors qu’ils sont déjà aujourd’hui les premiers investisseurs privés dans les ENR.
La transition écologique n’est pas une vue de l’esprit, elle est en train de se faire !