Le chemin vers l’ère de la voiture autonome est beaucoup plus long que ne le prétendent les constructeurs automobiles. Si les constructeurs automobiles et les GAFA semblent se battre pour emporter la bataille, ils sont en réalité condamnés à s’entendre, selon cet expert de Presans qui accompagne les entreprises dans leurs projets d’innovation. [Lire plus…]
Ndlr : Je crois que c’est discutable, parce qu’en fait elles seront fonctionnelles en 2025. Mais il est clair que l’environnement ne sera pas prêt, l’objectif étant qu’elles soient interopérables. La voiture autonome doit communiquer avec son environnement. Avec les autres voitures arrivant en sens inverse et qui ont vu un obstacle ou un danger, qu’elles doivent être capables de détecter (un effondrement du bas-côté après une pluie diluvienne, par exemple), bien sûr, mais aussi avec la signalisation routière de manière à ce qu’un obstacle caché au coin d’une rue soit informé dans le panneau de signalisation qui avertit la voiture à son passage avant qu’elle ne le voie. Ou aussi pour gérer les carrefours, pour qu’ils n’aient plus besoin de feux. Pas de voitures dans le croisement ? On fonce ! Ce qui implique que les voitures non autonomes devront être interdites en ville.
Et même en 2040 tout ça ne sera pas réalisé,clairement pas. Donc la voiture sera pleinement autonome pas avant 2060 où là il se peut que le volant soit interdit dans les voitures et donc qu’on ne puisse même plus conduire une « ancienne », sauf pour collection, pour aller à une concentration ou de vitrine en vitrine.
En 2025 nous aurons donc des voitures capables de rouler toutes seules…mais soit à petite vitesse, en ville, peut-être sur des voies réservées, sinon ce seront des véhicules standard équipés d’assistants de conduite poussés.
En 2030 ce seront les technologies de propulsion qui évolueront, l’IA s’affinera, mais on sera toujours au volant.
En 2035 nous verrons peut-être les premiers véhicules 100% autonomes, mais sous conditions, vitesse limitée, autoroute, etc.