Le fondateur de Free a martelé sur BFMBusiness l’objectif premier de Station F, l’incubateur géant de start-up inauguré hier jeudi 29 juin: « Permettre au plus grand nombre d’entrepreneurs de tenter pour espérer obtenir dans le lot les grands noms de la tech de demain ».
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Ndlr : Techniquement, il a raison, l’emploi, ce n’est pas en organisant le système qu’on va le créer, mais plutôt en le laissant émerger par hasard, en basculant vers la nouvelle économie. En acceptant l’idée de la fin du travail, en prenant la voie du XXIème siècle, le chômage pourrait se résorber de lui-même, en tous cas jusqu’à ce que nous soyons prêts à basculer totalement. C’est clair que Station F, c’est quelque chose… le seul problème du concept, c’est que c’est à Paris, ce qui signifie qu’il faut répondre à un certain nombre de contraintes pour y aller. Déjà, il faut avoir les moyens de payer et de bouffer. Ca signifie littéralement que vous devez trouver plusieurs dizaines de milliers d’euros que vous pourrez dilapider en plus du financement de votre projet avant même d’accéder à l’incubateur. Et ça même s’il y a un dispositif pour les créateurs sans moyens. Rien que pour y accéder, il faudra déjà pouvoir payer l’emplacement et avoir de quoi vivre sur place. Si vous êtes du Sud, Station F n’est pas pour vous, c’est résolument pour les parisiens. Station F aurait dû être une plateforme dématérialisée pour être performante. Là, c’est tout bonnement inaccessible pour 98% des créateurs. Peut-être qu’une des startups qui y verra le jour aura pour objet de créer un incubateur en réalité mixte ?