Transition énergétique : « On marche sur la tête », la France critiquée car elle produit trop d’électricité verte

Transition énergétique : « On marche sur la tête », la France critiquée car elle produit trop d’électricité verte

La France viserait trop haut dans sa transition énergétique. Alors que le pays accélère sur le nucléaire et les énergies renouvelables, un avis officiel alerte sur un risque… de surproduction électrique. [Lire plus…]

Ndlr : Non seulement il ne leur viendrait jamais à l’idée que le problème c’est leur acharnement au nucléaire et pas les ENR, mais ils vont jusqu’à préférer compromettre le déploiement des ENR pour préserver le nucléaire, qui est tellement cher qu’il a fallu congédier Luc Rémont à la tête de EDF parce qu’il voulait facturer l’électricité nucléaire à son vrai coût pour placer Bernard Fontana, moins regardant et qui acceptera de subventionner l’électricité pour l’industrie. Et cette trajectoire nous mène tout droit vers la dépendance énergétique. En s’acharnant pareillement avec le nucléaire la France va se retrouver d’abord massivement exportatrice. Puis, dans la décennie 2050 il faudra arrêter la moitié du parc historique pour raison d’âge, à ce moment-là le nucléaire ne représentera plus que 35 % du mix, ce qui la mettra en position d’importatrice à hauteur de 10 % à 15 % de son électricité. Et dans la décennie 2060 il faudra arrêter l’autre moitié du parc historique et là le nucléaire ne représentera plus que 25 %.

Le plus important, qui doit dominer, c’est évidemment le solaire, qui est l’énergie de l’avenir, plus fiable, moins cher, plus rapide à déployer. Et c’est lui qui doit dominer. Le nucléaire ne doit être qu’un bruit de fond énergétique, un socle. Et il faut prendre conscience de ça très vite parce que les décisions prises aujourd’hui seront catastrophiques dans 40 ans. Tout comme les décisions prises pour le nucléaire il y a 40 ans ont été catastrophiques aujourd’hui après des décennies de sous-facturation pour faire croire que le nucléaire était bon marché. Il faut absolument sortir de cette folie. C’est comme si un boulanger voulait vendre des miches de pain de 1 kilo une fois par semaine à un prix plus élevé mais les gens veulent des baguettes tous les jours, alors il fait moins de baguettes.

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