Jusqu’ici, lors d'une enquête de police, on savait trouver l’ADN résiduel sur un vêtement porté, un verre touché ou sous les ongles d’une victime agressée. Il est désormais possible de le récupérer dans l’air de la pièce. [Lire plus...]
En novembre dernier, lors du salon Milipol destiné aux professionnels de la sûreté, la police nationale a fait étalage de ses nouvelles acquisitions technologiques. Pièce maîtresse l'attirail : le « kiosque ». Un boîtier doté d'un logiciel permettant d'aspirer littéralement toutes les données d'un téléphone portable en moins de 10 minutes.
L'ADN est souvent considérée comme "la reine des preuves". Dans les archives des affaires criminelles, on trouve pourtant des individus pris au piège de leur propre ADN, des enquêteurs circonspects et des laborantins étourdis.
Le FBI ne voit pas d'un bon oeil la démocratisation du chiffrement des données personnelles. Et pour cause, l'agence a échoué à déchiffrer plus de 7.000 dispositifs l'an dernier.
Aux États-Unis, une affaire judiciaire pose la question du droit que peuvent avoir les autorités judiciaires à contraindre un suspect à débloquer son iPhone avec le capteur Touch ID qui permet d'accéder au contenu du téléphone avec les empreintes digitales.
