On-demand cargo delivery from orbit? Sierra Space wants to make it a reality with its new « Ghost » concept.[Lire plus…]
Ndlr : Peut-être m’avez-vous déjà lu expliquer que le minerai de l’extraction minière spatiale se produira par gravité ? Ici il s’agit de faire revenir depuis l’orbite des approvisionnements, mais ça montre la faisabilité du contrôle du retour dans l’atmosphère. Que cette invention soit ici destinée à l’armée est évidemment un coup de génie, parce que l’approvisionnement militaire est le point faible d’une armée. Ca implique des convois de camions transportant du carburant, de la nourriture, le courrier, des munitions, tout ça protégé par des véhicules d’armes et il suffit de détruire le convoi pour réduire les forces. Forcément, ça intéresse l’armée ce qui permettra au concept de se développer, comme c’est souvent le cas. Mais dans l’avenir ce sera également disponible pour des campements d’expéditions scientifiques reculées dans des endroits inaccessibles par terre ou dans des zones sinistrées par des catastrophes naturelles, ce qui va se produire de plus en plus souvent avec le réchauffement. D’aucuns argueraient que d’envoyer ce matériel en orbite est énergivore, mais ce serait sous-estimer l’énergie nécessaire à un convoi militaire ou des hélicoptères, par ailleurs ces équipements peuvent très bien être anticipés, des années avant, et orbités en profitant d’un vol pour autre chose.
Alors, bien sûr, là c’est encore petit, limité en charge, limité à l’orbite. Mais c’est ça la conquête spatiale. Rapidement nous aurons des ambitions plus conséquentes, avec des retours sur Terre par gravité même depuis la Lune, un concept déjà envisagé par la NASA et l’ESA, ce qui s’adresserait également à un météore placé en orbite même éloignée à des millions de km. Concrètement, cela se ferait avec des containers gonflables, qui ont été testés sur l’ISS comme quartiers d’habitation. L’extraction minière dans l’espace nécessite beaucoup moins d’énergie, parce que grâce à la faible pesanteur, les tonnes pèsent des centaines de kilos, ce qui implique des machines beaucoup moins conséquentes. Et donc une fois les machines automatiques envoyées extraire le minerai, éventuellement avec un ou deux surveillants relevés régulièrement, il suffit de le renvoyer sur Terre depuis une catapulte, comme celle de SpinLaunch, qui a l’avantage de ne pas générer de recul : https://lmc.today/tag/spinlaunch/. Le vaisseau qui amène les approvisionnements, pièces détachées et les hommes amène également un stock de containers gonflables. A chaque fois que l’un est rempli, il est envoyé sur Terre par gravité où il atterrira à l’endroit prévu grâce à la technologie de maîtrise de la trajectoire que l’on peut voir ici. Les containers sont reconditionnés et repartiront sur l’exploitation lors du prochain vol d’approvisionnement/relève.
La gravité est une des énergies renouvelables du futur et qui va répondre à une grande partie de la ressource : https://lmc.today/tag/minage-de-lespace/