Shadow : le premier ordinateur 100% virtuel

[ Lire plus… ]

Ndlr : Pour ma part, je déteste le cloud, qui revient à dépendre d’internet. Je dénonce l’exposition de notre société à la technologie au point de la rendre fragile depuis longtemps. Il suffit d’une panne internet pour que vous ne puissiez plus faire votre plein, même en liquide, la caisse ne s’ouvrant qu’à l’aide d’internet par la connexion à une caisse centrale ou un logiciel d’encaissement. Vous allez à la banque, pas la peine de compter sur quoi que ce soit, tout est mort. Et même chez votre commerçant la loi impose désormais une machine à encaisser homologuée. Si les entreprises délocalisent leurs données, c’est la fin des haricots en cas de panne. Mais c’est précisément en raison de cette exposition que Shadow est génial, parce que, techniquement, ça ne fait aucune différence que vous n’ayez plus accès à vos données… ou plus accès à votre ordinateur. De toute façon, si vous n’avez plus accès à vos données, votre ordinateur ne vous servira pas à plus que jouer au Solitaire. A partir de là, si vos données sont déportées, autant que le matériel le soit aussi. Google l’avait déjà largement fait avec son Chrome Book, où les applis se trouvaient sur le serveur. Là, le concept va plus loin, vous n’avez plus d’ordinateur, vous connectez directement vos périphériques sur un routeur. Moins d’encombrement, moins de renouvellement, un matériel toujours au top, des problèmes informatiques qui ne vous concernent pas. Pas d’exposition technologique plus grande que d’avoir un parc informatique avec les données déportées dans le cloud. Et au niveau sécurité, au moins vous avez des professionnels qui s’en occupent et vos machines ne sont plus infectées.  Le fin du fin étant que la startup ne manquera pas de compenser son carbone, en alimentant ses serveurs en énergie propre et en récupérant in fine la chaleur, ce qui fait que votre ordinateur deviendra plus écolo. Imaginez le croisement de Shadow avec Qarnot, l’entreprise qui vous chauffe l’hiver en installant chez vous des ordinateurs et en vendant leur puissance de calcul… le potentiel est gigantesque !  Un jour, l’informatique sera partout, mais on ne la verra plus.