En visite en Iran, la ministre de l’Environnement a critiqué l’attitude de
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Ndlr : Les banques qui ne vont pas en Iran ont raison. L’Iran est dans le camp des BRICS, le camp d’en face, celui auquel on cherche des noises. Il pourrait y avoir des aléas à tout moment et d’investir un marché est un investissement considérable et très risqué dans le cas de l’Iran en plus d’être suffisamment toxique pour l’image vu le régime en place pour que les banques puissent se passer d’un tel message. On les a assez accusées de collaborer à n’importe quel régime, de ne pas avoir de morale en matière économique ou financière. Evidemment, politiquement, ça ferait ses choux gras, mais les banques sont des organismes privés et si notre société les a voulues comme ça après des millénaires de civilisation, ce n’est pas pour rien, parce que les banques ne sont pas seulement des organismes qui dérapent sur la voie de la finance, elles représentent aussi un contre-pouvoir et tous les contre-pouvoirs sont constitutifs de la démocratie et il n’y a pas que les banques qui dérapent. Les intérêts des uns n’étant pas forcément ceux des autres, particulièrement, les intérêts du peuple n’étant pas forcément ceux de Ségolène Royal qui aimerait bien se faire mousser, les banques font ce qu’elles veulent.