L’autorité de régulation des télécoms allemande estime que ces appareils contreviennent à la loi informatique et libertés, car elles permettent d’espionner n’importe qui.
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Ndlr : Bien sûr, c’est toujours pareil, encore faut-il qu’il y ait à portée un individu assez malhonnête pour exploiter la faille et qu’en plus il en ait la capacité. Vu la portée maxi de 30 mètres, ça réduit les possibilités. Mais voilà, une fois de plus les enfants sont une cible –facile– pour les prédateurs et ils ont une faculté qu’un routeur mal sécurisé dans un immeuble ou un wifi peu protégé dans une entreprise n’ont pas : ils se concentrent ! Au jardin public, à l’école, dans le jardin de la maison avec des amis. De fait, ils deviennent une opportunité pour le prédateur. Le type suffisamment malhonnête et compétent pour pirater un routeur wifi mal protégé qui a l’intention d’attaquer une entreprise, va devoir la chercher dans la ville ou la campagne, tester chaque routeur. Le prédateur sexuel d’enfants, s’il va dans un endroit où il y a 45 gamins qui jouent, le taux de probabilité qu’il tombe sur une cible potentielle à portée est évidemment beaucoup plus grand. Et ce d’autant que même si un enfant était capable de détecter qu’il se passe quelque chose d’anormal sur sa montre, il ne saurait pas répliquer, au pire l’ignorerait-il. Alors si l’agresseur vise l’installation d’un malware qui ensuite infectera le réseau de l’entreprise de papa, l’enfant ne fera rien contre, contrairement à un adulte dont on peut espérer un sursaut de conscience, surtout si on considère que celui qui porte une montre connectée à quand même de bonnes chances d’être un peu geek.