La Cour de justice de l’Union européenne a dû se positionner sur la vente d’e-books d’occasion. Elle estime qu’elle ne doit pas être autorisée.
[ Lire plus… ]
Ndlr : C’est normal, c’est comme pour le piratage audiovisuel. « Avant », quand on faisait une copie, on photocopiait ou on faisait une cassette, une bande magnétique. Ca permettait la diffusion sans compromettre le modèle commercial. Et un livre est physique, comme un disque ou tout autre objet. Et donc une fois que vous l’avez vendu, vous ne l’avez vendu qu’à une seule personne. Même s’il est vendu 1000x il ne le sera toujours détenu qu’à une seule personne.
Dans le cas du livre numérique, si vous pouviez le vendre « d’occasion », vous pouvez le vendre à l’infini, ce serait trop simple et là ça compromet clairement le modèle commercial. Vous achetez un livre numérique 11,90€. Vous le revendez d’occasion à 5€, vous allez pouvoir le vendre 5x, 10x, 1000x, il n’y a pas de limites. Et donc ce n’est plus l’auteur qui gagne sa vie avec, c’est vous. Vous jouissez de sa propriété intellectuelle sans retombées pour lui, comme un esclavagiste jouissait de la force de travail de ses esclaves sans retombées pour eux.