« Notre pays a toutes ses chances pour devenir un leader mondial de l’intelligence artificielle »

« Notre pays a toutes ses chances pour devenir un leader mondial de l’intelligence artificielle »

La France a-t-elle sa chance dans la course à l’intelligence artificielle ? Eléments de réponse en compagnie de Laure Reinhart (Bpifrance).
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Ndlr : C’est une évidence. Ce n’est pas pour rien que tous les géants du secteur ont un labo de recherche en France. Facebook, Google, Microsoft, Apple, Amazon, tous y sont installés pour bénéficier des compétences françaises, ce n’est pas pour rien.  Mais bien que l’argent ne fasse pas tout, il faut se rendre compte de quel décalage nous parlons dans les investissements, de l’ordre de 1 à 50. Ici une startup soulève 10 millions, aux USA elle en soulève 500…  Mais la France a les compétences et les idées. Le problème, c’est que, traditionnellement, la France a les idées, comme les idées ne se financent pas, elles sont vendues ailleurs, aux USA, puis ensuite la France achète le produit de l’idée qu’elle a eu.  …C’est ça qui doit changer ! Le français est trop cupide, ça le rend timoré. Les business angels ne prennent pas de risques, ce n’est pas de financer les entreprises qui les intéresse, mais leur rendement. J’en veux pour preuve que pour la plupart, pour y accéder, il faut avoir obtenu un crédit bancaire. Alors que, par définition, un Business Angel, c’est quelqu’un qui parie sur un projet alors que son porteur ne pourrait pas démarrer sans lui. Ca fait qu’en réalité il n’existe pas de vrai capital-risqueur en France. Et ce alors qu’ils ne se gênent pas pour être gourmands quand même.   La France a un très grave problème sur ce plan. Elle est le pays le plus riche d’Europe où il y a le plus de millionnaires et de milliardaires. Le pays où les milliardaires sont les plus riches. Il faut changer les mentalités.

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