Notre-Dame-de-Landes : un médiateur proche de Hulot préconiserait de «déplacer» le projet

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Ndlr : Voilà autre chose maintenant. Les nuisances ? Leur faiblesse est le principal argument de cet aéroport avec le fait qu’il serait à énergie positive et central pour tous les territoires. Voilà que maintenant il produirait des nuisances ?   De plus, nommer un pilote comme médiateur, c’est du n’importe quoi. C’est comme chez les opposants il y a un autre pilote qui affirme que l’aéroport n’est pas nécessaire alors que ce gars est aux pilotes de ligne ce que le chauffeur de bus est aux chauffeurs d’autocars. Si on doit réaménager le système de taxis d’une ville comme Paris ou Bordeaux, est-ce qu’on nomme un chauffeur de taxi comme médiateur ?   Le dossier s’enlise tellement qu’on nomme n’importe qui, toute personne qui veut bien encore se mouiller un tant soit peu pour tenter de le faire avancer. Et tout ça alors qu’on ne sait même pas si dans 30 ans les avions auront encore besoin d’aérodromes.  Moi je suis clairement pro-NDDL, mais je dis que quand on en est là, on abandonne. Qu’on arrête ce projet, qu’on loue les fermes aux agriculteurs qui ont été indemnisés, qu’on confie la rénovation de N-A à Vinci en échange du renoncement à l’indemnité pour pertes d’exploitation prévue dans le PPP au cas ou NDDL ne se fait pas… et on voit dans 30 ans.   Cela dit, tant qu’à faire et dire n’importe quoi… il y a moins de 400 kilomètres entre Paris et Nantes et beaucoup d’espace entre les deux. Pourquoi ne pas réaliser un super aéroport à Rouvray, sur la ligne de TGV, qu’il faudrait doubler pour rendre accessible ce super aéroport à seulement 200km et déporter une grosse part du trafic des aéroports de Paris, ce qui soulagerait les nuisances à Paris ? En plus il serait facilement accessible également depuis Tarbes, Pau, Bordeaux, en TGV. C’est juste une idée, puisque ça gêne à Nantes et qu’on sait qu’à Paris c’est l’enfer pour traverser la ville et prendre sa correspondance à l’autre aéroport. En le faisant à Rouvray, on résoudrait une bonne part de tous ces problèmes et ce serait l’occasion de concevoir un aéroport à piste circulaire.