Ndlr : Comme on sait que vous êtes impatients de le savoir et que vous n’en dormez plus de vous poser la question que vous n’arrêtez pas de ne pas nous demander, on va vous répondre quand même sur ce point crucial : LA MORTALITE INFANTILE à 1 an, c’est-à-dire le nombre de bébés mourant avant d’avoir atteint leur douzième mois. A gauche du schéma, avec plus de 160 décès, avant les vaccins, à droite, après, avec désormais 3.8 aujourd’hui… Alors bon, on sait, il n’y a évidemment pas que les vaccins, il y a des tas d’autres paramètres. Mais, si vous observez le schéma, vous verrez nettement une grosse chute en 1923, c’est le vaccin contre la diphtérie. Il divise d’un coup pratiquement par deux la mortalité infantile. On a ensuite une remontée, c’est l’arrivée de la guerre. Vous en voyez une autre en 1940, en pleine guerre, c’est le DTP, le vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. De 1940 à 1960, malgré 5 ans de guerre, il divise carrément par trois la mortalité infantile. Et, ensuite, progressivement, sont introduits d’autres vaccins. 62 la Polio, 63 la rougeole, 64 la rubéole, 67 les oreillons, etc.. la liste est là : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_vaccins#XXe.C2.A0si.C3.A8cle ; Et là on voit la mortalité infantile diminuer. Pour illustrer ce que vivaient les familles en 1900 (c’est pas vieux, c’est vos arrière-grands-parents), sur une famille de 13 gamins, c’était cool quand 7 arrivaient à l’âge adulte, 3 à l’âge de 30 ans et deux parvenaient à fonder une famille. Ca paraît fou, n’est-ce pas ?
mortalité infantile en France | Le club des médecins blogueurs
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