Le Chili est le deuxième plus grand producteur de lithium au monde après l’Australie et détient la plus grande réserve de la planète. Le pays entend capitaliser sur son trésor national en nationalisant ces énormes quantités de lithium, mais ses plans pourraient bien prendre des années avant de voir le jour – si tant est qu’ils se concrétisent. [Lire plus…]
Ndlr : Ce n’est pas pertinent, non seulement le lithium n’a pas d’avenir dans les batteries, mais dans l’avenir les véhicules électriques n’auront quasiment plus de batteries. En surinvestissant, le Chili risque de se retrouver avec une production dévalorisée dans 15 ans qu’il pourrait ne pas parvenir à amortir.
Les choses sont très complexes, les constructeurs exigent aujourd’hui des certifications, des labels (travail des enfants, méthodes d’extraction respectueuses de l’environnement, notamment). Or la mine d’Atacama n’est pas une mine de lithium, mais de potasse, le lithium était traditionnellement un déchet. C’est avec la voiture électrique qu’il est devenu plus important que la potasse. Et donc les méthodes d’extraction hyper invasives étaient tolérables pour la potasse dans les volumes de l’époque. Pour le lithium et les volumes espérés, il faut mettre en place une infrastructure colossale et coûteuse, un investissement très risqué pour le pays puisqu’il est à court terme.
C’est une ruée vers l’or, ça met des étoiles dans les yeux, mais ça ne va faire qu’un feu de paille.