L’ONU met en garde contre la hausse de la résistance aux antimicrobiens

L’ONU met en garde contre la hausse de la résistance aux antimicrobiens

Des experts réunis à Nairobi dans le cadre de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement ont mis en garde mardi contre la hausse d
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Ndlr : Je peux aussi vous dire que bien des morts pourraient être évités si les médecins ne faisaient pas n’importe quoi.  J’ai dû batailler une semaine pour que mon médecin accepte que j’étais en train de me faire bouffer par Pseudomonas Aeruginosa, il m’a obligé à prendre des antibiotiques alors que c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire parce que ça la renforce.  Quand il a compris la gravité de la chose, il m’a obtenu un rdv en urgence chez une dermato à l’hôpital, je suis arrivé là-bas, il y avait la dermato et deux internes, c’était l’hilarité générale, elle me regardait entre les doigts de pieds pour voir si j’avais des mycoses.   A tout hasard, elle m’a fait un prélèvement, 10 jours plus tard j’ai reçu un courrier manifestement paniqué où elle me disait que les examens étaient positifs et elle me prescrivait des antibiotiques… alors que c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, parce que ça la renforce.   Après, je devais aller toutes les semaines à l’hôpital pour voir l’état de la plaie, qu’on me nettoyait en tamponnant doucement à l’eau oxygénée, alors que le biofilm de Pseudomonas résiste même à l’eau de javel !! Il est si résistant que ça forme une couche similaire au silicone, aussi lisse et glissante et tout aussi résistante.   Finalement, durant trois mois, j’ai littéralement poncé le biofilm avec un gant de toilette et du savon pour contenir l’infection jusqu’à ce que finalement d’autres colonies se reconstituent et rétablissent l’équilibre.   Si j’avais écouté les médecins, que j’aie pris les traitements et que je me sois laissé faire par les infirmières avec leur petit pansement débile une fois par jour, je serais venu gonfler ces chiffres. Donc, c’est bien beau d’avertir, mais le problème sont les médecins dans l’immense majorité de ces 700’000 cas. Parce que pour lutter contre les bactéries, surtout les multirésistantes, les antibiotiques, c’est ce qu’il y a de pire.

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