Dans un livre récemment paru, le duo de scientifiques Shanna H. Swan et Stacey Colino montre que le nombre de spermatozoïdes produits dans les pays occidentaux a chuté de 59 % entre 1973 et 2011. Si la trajectoire actuelle se poursuit, ce chiffre pourrait atteindre zéro dès 2045. [Lire plus…]
Ndlr : C’est un atavisme régressif que d’imaginer qu’une démographie négative pourrait amener à l’extinction de l’humanité. C’est évidemment parfaitement absurde. L’humanité DOIT régresser et apprendre à maîtriser sa procréation, c’est une adaptation normale. Tout simplement en raison du fait qu’elle a été capable d’apprendre à dépasser sa condition naturelle en la matière, ce qui implique qu’elle n’est plus soumise aux lois de la régulation naturelle. Ce qui est évidemment une excellente chose, d’avoir des ribambelles de gamins qui meurent ou avec des maladies horribles dans le but d’espérer en avoir un ou deux susceptibles d’atteindre l’âge adulte pour pouvoir se reproduire n’a évidemment rien de positif. Mais en contrepartie ça implique que l’humanité doit se substituer aux lois naturelles qu’elle est parvenue à contourner. Comme l’humanité a lutté jusqu’au début du 20e siècle pour sa survie, qui n’était de loin pas assurée, cette idée perdure encore dans les esprits qui imaginent une extinction sous prétexte de régression du nombre, ce qui est parfaitement absurde. Une démographie négative induira juste que l’humanité apprendra à maîtriser sa procréation, c’est tout. Ca signifie que de plus en plus de gens ne voudront pas d’enfants, sachant qu’ils pourront de plus en plus en avoir quand ils le voudront.