Giovanni Petruzzella, chef des autorités antitrust italiennes, souhaite s’engager contre la diffusion de fausses informations.
[ Lire plus… ]
Ndlr : Je ne le redirai jamais assez, mais bien que conscient des dérives par les risques de manipulation politique que cette décision de mettre fin aux fakes news comporte, je reste inconditionnellement favorable. Les fake news ont naturellement tendance à convenir à la population par leur populisme simpliste et donc se répandent viralement, comme une pandémie sans que personne n’y puisse rien et les médias eux sont suspectés de diffuser de la fausse information, ce qui est évidemment aberrant. Dans les médias mainstream, l’info peut être orientée, mais elle n’est jamais inventée, comme cet exemple — scandaleux– ici qui accuse les migrants d’avoir amené la méningite. Personnellement, j’en vois tous les jours de ces merdes et je ne peux absolument rien faire, juste les regarder passer. Et si on commente pour les démonter, on se fait traiter de mouton, de Bisounours et autres joyeusetés. Je pense que des agences de rétablissement de la vérité devraient exister. Elles pourraient même être privées, collaborant avec des sites communautaires de debunkage. Wikipedia pourrait par exemple être appelée à la production de bases de données référentielles où les choses les plus simples sont expliquées en économie ou en politique, de sorte que ces agences disposent de deux outils : l’élimination pure et simple d’une fake news et le rétablissement d’une vérité corrompue par un simple lien vers l’information documentée. C’est à ces conditions qu’internet sera favorable au développement de l’humanité. Dans le cas contraire, il ne sera favorable qu’au développement du populisme et mènera clairement à la fin de la démocratie et, potentiellement, peut-être même la fin de la civilisation. Pour dire les choses autrement, les gens n’ont jamais été aussi cons dans l’Histoire de l’Humanité. Et pour cause, avec internet, les conneries se diffusent viralement à l’échelle planétaire, elles sortent du cercle local, du bistrot, de la famille. Les éléments débilitants sont traduits, partagés des millions de fois, engendrant une mousse brumeuse de stupidité mondiale.