Un mandat d’arrêt européen a été émis par l’Espagne à l’encontre de l’ex-président de la Catalogne, Carles Puigemont, leader du mouvement indépendantiste.
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Ndlr : La Belgique l’interpellera-t-elle ? Il n’y a pas de raison tant que l’Espagne n’a pas réalisé officiellement la demande d’extradition. Et en aucun cas la Belgique ne renverra Puigdemont en Espagne avant les élections régionales. Pour le coup, Carles Puigdemont parie là sur la démocratie, c’est un coup de poker. MAIS, d’un côté, si les élections régionales sont remportées par les indépendantistes, les espagnols devront relâcher ceux qu’ils détiennent et abandonner les poursuites contre Puigdemont. Et si les indépendantistes se retrouvent minoritaires, les espagnols n’auront plus de raison valable de condamner qui que ce soit alors qu’au contraire d’abandonner les poursuites serait vecteur d’apaisement. Mariano Rajoy n’a pas eu un comportement très réaliste, il a agi sur des coups de sang, mais, depuis, avec le soutien diplomatique des autres dirigeants européens, il n’est plus isolé dans ses décisions. Un comportement irrationnel de sa part serait mal perçu par les autres dirigeants dont il ne peut s’offrir le luxe de se les mettre à dos. Partant, il y a fort à parier que Puigdemont sera libre de toute poursuite d’ici la fin de l’année. C’est en tout cas ce que la raison devrait dicter.