En 2003, le projet Génome humain est parvenu à décrypter entièrement un génome humain. Si cette découverte ouvre des possibilités révolutionnaires à la médecine, elle soulève aussi des questions d’ordre éthique. A quelles fins ces informations seront-elles utilisées ?
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Ndlr : Pour ma part, je suis inconditionnellement pour. Vivement que ce jour soit avéré. Dans l’avenir, beaucoup de choses vont changer. Ce qui passe aujourd’hui pour de l’eugénisme passera demain pour une amélioration des chances de sa progéniture, en expurgeant l’embryon de la propension au cancer, en le rendant plus beau, plus intelligent, plus sain, plus fort. De considérer que ces manipulations relève de l’eugénisme est absurde, puisque cette notion induirait l’établissement d’une norme, alors que chaque parent a bien évidemment sa propre vision de la beauté et de l’intelligence. Il ne s’agit donc pas d’eugénisme, mais de hasard maîtrisé. Au lieu d’un hasard subissant l’influence des génotypes parentaux, il s’agit d’un hasard subissant l’influence des sensibilités parentales. Qu’un parent ne souhaite pas donner les meilleures chances à sa progéniture n’a surtout rien d’honorable. Et, histoire de…je dirai qu’à une personne incapable de comprendre ça, il ne sert aryen de tenter de le lui expliquer.