Les aliens n’ont sans doute pas grand-chose à voir avec des petits hommes verts ou des insectes humanoïdes, selon des chercheurs et des philosophes.
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Ndlr : Pour moi qui étudie de près la singularité depuis des décennies, il me semble pour le moins évident que ces chercheurs ont parfaitement raison. Pour tout esprit qui écarte la négation d’un avenir qui lui déplaît pour conserver son objectivité, l’avenir est tracé et sa voie déjà clairement visible aujourd’hui. Rien que pour notre époque, d’ici la fin du siècle l’humanité sera déjà moins biologique. La reproduction naturelle va disparaître et le genre lui-même est déjà en train de s’effacer. L’Homme est appelé à renoncer à sa naturalité, pour d’innombrables raisons, sociologiques, irrationnelles, passionnelles, sociales, sociétales. Aussitôt qu’il sera possible de s’augmenter pour devenir plus intelligent, il est évident que nombreux sont ceux qui le feront s’ils en ont l’opportunité. D’autant que l’intelligence artificielle nous dépassera largement dès 2050, pour en conserver le contrôle, il faudra bien qu’une part de l’humanité s’augmente pour la suivre. Ce qui va engendrer une nouvelle inégalité, technologique, avec un fracture sociale entre les augmentés, Homo Numéricus, individus supérieurs maîtres de la société et les non-augmentés, Homo Urbanis, marginalisés, inadaptés et voués à disparition comme Néandertal sous la pression civilisatrice de Sapiens. http://lemondeenchantier.com/blog/linegalite-humaine-du-transhumanisme/ La disparition des non-augmentés consistera en une nouvelle étape du floutage de la frontière biologique-mécanique. Ce qui signifie que dès ce siècle l’humanité sera obligatoirement moins biologique et donc qu’à terme elle ne le sera vraisemblablement plus du tout. Et ce alors que notre civilisation n’a que 8’000 ans, l’écriture n’a que 5’000 ans, la technologie n’a que 1’000 ans, l’exploitation de l’électricité n’a que 100 ans. Il suffit d’imaginer une civilisation extra-terrestre qui aurait 18’000 ans de civilisation, qui aurait été ce que nous sommes aujourd’hui il y a 10’000 ans, soit plus que la durée de notre propre civilisation.