Le Brexit a coûté « environ 900 livres » (autour de 1.000 euros) à chaque foyer britannique, a estimé mardi 22 mai le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE). Cette déclaration intervient dans un contexte de faible croissance du PIB qui est tombé outre-Manche à 0,1% au premier trimestre, soit son plus bas niveau depuis cinq ans. [Lire plus…]
Ndlr : c’est toute la différence entre la perception et la réalité chiffrée. Si la catastrophe annoncée semble ne s’être pas produite, c’est en raison de l’inertie économique : elle n’est tout simplement pas directement perceptible ! Mais depuis le début j’explique que les fondamentaux eux sont très très mauvais et même si les pro-Brexit anti-UE anti-tout maintiennent que c’est de la propagande, en réalité, non, le RU ne va pas bien. Il est juste suffisamment riche pour masquer un peu les conséquences du Brexit. Mais en vérité alors même que le Brexit n’a pas encore eu lieu, les britanniques sont déjà très largement en train de souffrir.
Et la complexité de l’extraction de l’économie britannique de l’UE est juste inouïe, il faut être inconscient pour s’imaginer que ce soit possible sans dommages. Par exemple, point de détail avec Galileo où les britanniques réclament d’être remboursés s’ils ne peuvent y accéder, ce qui est évidemment normal. Comme le réseau est crucial aujourd’hui, surtout pour un pays diplomatique comme le RU avec le Commonwealth, ils parlent déjà de créer le leur, ce qui serait absurde. Ce point en lui-même n’est rien, mais il est démonstratif de la réalité, de la vastitude des liens, de l’intrication, des nations au sein de l’UE.