Le programme de rachat de titres de dettes publiques et privés par la BCE
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Ndlr : Autrement dit, 1000 milliards que ceux qui détenaient les titres de dette souveraine ont encaissés. Si 1000 gaillards détenaient ces titres ils ont chacun empoché 1 milliard, si 100 gars les détenaient, ils ont empoché 10 milliards chacun. Et ça alors que la BCE, pour faire passer la pilule, a qualifié cette action de « QE », autrement dit « Quantitative Easing », « Assouplissement quantitatif » en français, qui consiste à injecter de la monnaie sans contre-valeur pour équilibrer l’économie, engendrer de l’inflation, une prérogative réservée aux banquiers centraux. Contrairement à ce que l’on entend souvent, une banque privée ne peut pas émettre de monnaie, elle émet du crédit. La banque centrale, elle, peut émettre du crédit au profit de l’Etat, qui ne le remboursant pas, la monnaie reste dans le circuit, diluant la valeur unitaire de la monnaie. Dans le cas de ce pseudo QE, ce n’en était pas un, puisque la BCE a racheté des titres, qui sont une valeur. La monnaie qu’elle a émise pour les racheter est donc de la vraie monnaie. Et, fatalement, ça n’a servi à rien, aujourd’hui elle en fait officiellement le constat et Mario Draghi cherche non moins officiellement de nouvelles voies. En réalité, à ce niveau, on ne peut pas confondre un QE et une opération sur titres, quelle qu’elle soit. La vérité est que 1000 milliards de dette souveraine ont été transformés en espèces sonnantes et trébuchantes dans les poches des riches qui détenaient les titres vendus, point barre ! En clair : VOTRE argent, que vous payez par vos impôts quand vous payez les intérêts de cette dette, est passé dans les poches des riches à hauteur de 1000 milliards Et là, le G20 se prépare à demander aux banques centrales de balancer plus de purée… Le système économique actuel est mort les amis…