La Suède passe à la journée de travail de six heures. Objectif de cette mesure : accroître la productivité et octroyer plus de temps libre aux salariés dans le but de les rendre plus heureux.
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Ndlr : Je partage ça pour mettre les choses au clair, parce qu’on me ressert souvent cet argument pour me dire : « tu vois, eux ils réduisent le temps de travail »… alors que ce n’est pas le cas ! Non, la Suède n’a pas réduit sa semaine de travail, ce n’est pas une transition sociétale, ce n’est pas une révolution sociétale non plus. En gros, ils travaillent 8 heures, mais sur 6 heures, ce qui signifie qu’ils ne travaillent en réalité que 6 heures mais durant lesquelles ils produisent 8 heures et sont donc payés comme pour 8 heures puisque durant ces 8 heures où ils n’ont travaillé que 6 heures ils ont fait en réalité 8 heures. C’est intéressant, parce que tout le monde apprécie. Si on y réfléchit, un bon coup de collier durant 6 heures, c’est vite passé. Et pour les entreprises, c’est royal, parce que la gestion des équipes est considérablement simplifiée, une équipe le matin et une équipe le soir, de sorte que la boîte peut tourner 12 heures par jour au lieu de 8 et toujours 5 jours. Alors qu’une réduction du temps de travail qui mène à la semaine de 4 jours, pour gérer ça, c’est à s’arracher les cheveux. Ca se rapproche de la proposition de Carlos Slim que j’ai précisée dans mon article récemment sur mon site : http://thierrycurty.fr/semaine-de-33-heures-lieu-de-semaine-de-32-heures/ Là, c’est carrément la semaine de 33 heures via trois journées de 11 heures dans un travail aussi automatisé que possible pour ne pas être pénible. Et là c’est encore mieux, encore plus royal pour les entreprises, parce qu’elles peuvent travailler 12 heures par jour, 6 jour sur 7 avec une gestion simplifiée de deux équipes, une en début de semaine et une en fin de semaine. Et les salariés peuvent se débrouiller entre eux pour s’échanger des jours à leur guise.