Faut-il être nostalgique de l’école d’antan?

[ Lire plus… ]

Ndlr : On ne le dira jamais assez, c’est un modèle complètement obsolète depuis un siècle. La notion même d’école est appelée à disparaître. Il n’y a pas de raison qu’un prof se retrouve devant 20 ou 40 élèves à leur bourrer le mou. Trois enseignants remplissant le rôle d’accompagnateur devant 200 apprenants de tous âges dans un milieu stigmergique parfaitement interactif seront bien plus efficaces, en s’occupant prioritairement du 10% qui a besoin d’aide et qui ainsi fera bénéficier de cette aide au 90% restant. Le monde a changé, non seulement l’enfant n’entre plus à l’école aussi inculte et fruste qu’avant, mais l’accès à l’information est tel qu’aujourd’hui dès qu’un prof affirme quelque chose, il y a toujours un petit malin dans la classe pour vérifier sur Google si c’est vrai et corriger le prof qui devra bien se le tenir pour dit. Sans compter que de bourrer le mou dans un modèle conférencier, ça revient à inculquer de force des notions qui n’intéresseront jamais l’ensemble de la classe et seront probablement obsolètes, parfois depuis des lustres. Alors que celui qui apprend quelque chose aujourd’hui et le transmet indirectement au reste du groupe, qui est interconnecté avec d’autres groupes partout dans le pays ou même le monde, acquiert un savoir récent qu’il diffuse à l’ensemble. Le train de l’Histoire est une machine lourde et puissante au démarrage poussif mais que rien ne saurait arrêter une fois qu’elle est lancée.