D’après l’entreprise norvégienne Over Easy, son système pilote de PV vertical à Oslo a enregistré des performances remarquables tout au long d’un hiver enneigé. En 2022, le dispositif vertical aurait généré 1 070 kWh par kilowatt installé, contre environ 800 kWh pour un système en toiture classique. [Lire plus…]
Ndlr : Une info qui a surpris, mais pas les nordiques, habitués au rayonnement solaire, qui fait que finalement c’est peut-être bien le soleil l’or de la Suisse ou de l’Autriche. Il y a 150 ans le tourisme alpin était peu développé et en tous cas pas en hiver. Il était de bon ton pour la bonne société anglaise de séjourner dans les Alpes en été. Un anglais, tombé amoureux des Alpes décida de s’y installer et d’y investir dans l’hôtellerie. Quand il a vu les beaux hivers, il a invité ses amis de l’intelligentsia londonienne qui hésitèrent, inquiets de venir passer un séjour en hiver dans la montagne. Il remonta les manches de sa chemise et leur dit quelque chose qui les a convaincus, : « je vous accueillerai comme cela, et si ce n’est pas le cas, je vous rembourserai votre séjour et vous en offrirai un en été ». Alors ils acceptèrent de découvrir les Alpes en hiver. Et, comme prévu, ils furent accueillis par des paysages enneigés époustouflants sous le soleil et leur hôte tout sourire avec ses manches remontées. C’est à ce moment-là que le tourisme européen démarra avec Thomas Cook qui créa la première agence de tourisme avec les Alpes comme destination phare, bien évidemment. Aujourd’hui, il est commun d’aller dans les Alpes pour se bronzer en hiver dans les paysages enneigés, puisqu’à la plage il fait trop froid.
Après le tourisme, la neige et le soleil pourraient bien être l’or des paysages alpins. L’Autriche ambitionne de fonctionner à 100 % d’énergie renouvelable en 2030. La Suisse, inquiète après la décision d’abandonner le nucléaire, développe des centrales solaires extrêmement puissantes bien que peu encombrantes.
Cette performance des panneaux solaires placés verticalement pour bénéficier de la réflexion solaire, bien plus puissante que le rayonnement solaire direct, n’a donc rien de si surprenant.