Le réseau social prohibe désormais les pubs relatives aux monnaie
[ Lire plus… ]
Ndlr : Les cryptomonnaies bénéficient d’une sorte d’aura qui les gratifie d’un peu toutes les qualités. Perçues anti-système, sans banques, elles attisent un peu tout le monde. Mais en réalité, c’est un système bien pire que l’actuel, qui ne répond à aucune règle. Et comme il est difficile pour les régulateurs de réguler ce qui est par définition inatteignable, il revient aux acteurs privés de réguler, ce qui est une fois de plus un pouvoir exorbitant. Désormais, c’est Google, Facebook, Microsoft, qui décident de ce qui est moral, ce qui ne doit pas être diffusé, ce qui est interdit. Ce qui est évidemment très périlleux. Nous ne pourrons jamais dire que cette décision de Facebook est mauvaise évidemment, par contre il est périlleux que ce soit le réseau social qui fasse la pluie et le beau temps sans passer par la case démocratie. Bien sûr, le réseau social observe ses utilisateurs et suit leur avis dans une certaine mesure, mais ce n’est pas avec un intérêt social, mais purement commercial, un oeil sur le tableau de commande pour enlever ce qui gêne, l’autre sur les statistiques de performances. Entre ne pas croire aux mauvaises intentions de Facebook, qui ne sont en fait que des intentions commerciales et croire en ses bonnes intentions il y a un fossé. Et finalement c’est bel et bien Facebook, Google et les autres qui doivent être régulés. La question alors se pose de savoir à partir de quel niveau d’influence la libre entreprise disparaît ? Et comment le mesure-t-on par ailleurs ?