Des chercheurs de Bordeaux et Poitiers développent des molécules permettant de soigner plus efficacement les cancers infantiles en évitant les effets secondaires. ,
Suivre un traitement chimiothérapique
[ Lire plus… ]
Ndlr : La chose est assez simple à comprendre : les médicaments sont des poisons que l’on injecte assez massivement en espérant que certaines molécules agissent sur les cellules cible. Et donc il faut limiter la toxicité pour que le médicament ne soit pas pire que la maladie, ce qui réduit son efficacité. L’idéal serait que le médicament soit le plus toxique possible mais n’aille que sur là où il doit aller de sorte que les doses seraient suffisamment infimes pour agir sans conséquence néfaste sur le patient. Et, bien évidemment, sur des enfants, qui ont un plus petit corps, mais avec une maladie et des médicaments d’adultes…
Et là deux écoles s’affrontent, ceux qui sont adeptes du pilotage des molécules de traitement. Les nanotechnologies permettent ça, comme des petits livreurs qui vont amener LA molécule à LA cellule malade. On confie à une nanoparticule une molécule et on pilote la nanoparticule là où elle doit aller. La nanoparticule est ensuite évacuée naturellement et la cellule malade a été traitée.
…Et ceux qui sont adeptes des médicaments intelligents, qui font appel aux nanotechnologies comme à la chimie ou la biologie, des médicaments high-tech dotés de récepteurs qui font que lorsque les paramètres correspondants ne sont pas présents le principe actif ne se déploie pas.
Tout ceci est d’une complexité extrême, mais la créativité humaine est si vaste et l’empathie des chercheurs si grande…