Alors que le pétrolier n’a jamais fait mystère de son intention de recourir majoritairement à cette matière décriée pour son impact environnemental, le ministre de l’écologie a voulu intégrer à l’arrêté d’autorisation délivré à la bioraffinerie de La Mède un encadrement de cette utilisation. Mais la décision ne satisfait ni les ONG ni les céréaliers français pour qui « c’est une véritable gifle » [Lire plus…]
Ndlr : ce qui est honteux, c’est de tolérer la fabrication de carburant à partir de source agricole, ce qui devrait être interdit purement et simplement. Même à base de « déchets agricoles », parce qu’un déchet agricole qui sert à produire du carburant au lieu d’être répandu dans les champs pour retourner à la terre et l’enrichir, c’est de l’engrais chimique –et donc de la pollution– en plus.
D’une manière générale, il vaut bien mieux utiliser l’huile de palme, six fois plus productive que toute autre production d’huile et donc moins destructrice. Chaque mètre carré de palme boycotté pour faire plaisir aux écolos, c’est six mètres carrés qu’il faudra déboiser ailleurs.
Ce qu’il faut c’est donc arrêter de produire du carburant par ce moyen. Ca n’apporte strictement rien. D’un point de vue économique c’est sans intérêt particulier. D’un point de vue écologique c’est négatif, bien plus polluant que le pétrole.