La journaliste de Vanity Fair Marion Van Renterghem a publié la biographie de la chancelière allemande, Angela Merkel. Thibault Lieurade, journaliste chez Xerfi, l’a reçue pour évoquer cet ovni politique
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Ndlr : La misère, si nombreuse en Allemagne (deux fois plus de pauvreté et presque trois fois plus de grande pauvreté qu’en France), organisée pour prendre aux pauvres pour donner aux riches. Il y a deux manières d’être élu : 1) Que la masse vote pour nous ; 2) Que la masse ne vote pas pour l’autre. …Or la misère ne vote pas, elle vit repliée sur sa souffrance, ce qui fait que le contre-balancement politique de ceux qui ne bénéficient pas du système en place n’existe tout simplement pas. http://lemondeenchantier.com/blog/merkel-ou-cameron-cest-la-misere-qui-ne-vote-pas-qui-les-elit/ Sinon, cette auteure est incroyablement obtuse. Déjà elle compare Merkel à Macron, alors qu’elle est Premier Ministre et Macron Président. L’équivalent de Merkel, c’est Edouard Philippe. Il serait malvenu de la part de Merkel d’être « jupiterienne », elle ne le pourrait tout simplement pas, puisqu’elle n’est « que » Premier Ministre. L’équivalent d’Emmanuel Macron, c’est Frank-Walter Steinmeier. Et quand à répéter sans cesse que l’Allemagne va bien, quand on voit les sous-jacents, la misère, le taux de remplacement à la retraite, les infrastructures délabrées, ses banques dans une situation critique dont une qui n’est rien de moins que le premier risque systémique de la planète, etc… elle est vraiment dans l’incantatoire. Même si elle a raison sur le fait que la force démocratique de l’Allemagne est authentique, au point que le président de l’Allemagne n’a strictement aucun pouvoir.